Bouclier (rue du) N°3
Maison bourgeoise construite en 1752 par le maître maçon Paul Stahling pour le docteur en médecine luthérien, Georges Henri Baehr. La façade ne comporte que trois travées, un balcon central au premier étage, des grilles en fer forgé pour le balcon et les appuis des fenêtres, des linteaux différents pour chaque niveau et des mascarons de divinités mythologiques de belle facture.
Sept mascarons
se répartissent sur les trois niveaux principaux. Au rez-de-chaussée, sculptés sur agrafes, Jupiter au visage expressif, entouré d’éclairs, de flammes et d’un sceptre torsadé ; Flore , fleurs dans les cheveux et en collier (sous le balcon) ; Neptune avec trident et roseaux, nez cassé, yeux peints. Au premier étage, sur cartouche à rocailles, Aurore au visage modelé, fossette sur le menton, diadème à bijou sur le front et étoile au-dessus de la tête ; Mercure aux yeux largement ouverts, casque ailé, caducée et bourse sous le menton ; Diane , semblable à Aurore, mais avec croissant de lune sur la tête, carquois à flèches et branche de chêne. Au deuxième étage, sur cartouche à rocailles, belle tête expressive de vieillard, yeux levés, bouche entre ouverte et barbe au vent, qui représente sans doute Chronos , symbolisant le temps, en pendant à Aurore et Diane incarnant des heures ou moments de la journée. Flore semble ne pas être de la même main que les autres têtes.