Haute-Montée (rue de la) N°9
Maison d’artisan. En 1766, l’orfèvre catholique Vincent Marie Tounquet, originaire de Namur, emprunte à la veuve du célèbre ferronnier municipal, Sigismond II Falkenhauer, l’argent pour reconstruire sa demeure à l’emplacement de celle qu’il a achetée en 1765 des héritiers de Jean Jacques Baur. Il a obtenu le droit de bourgeoisie avec son épouse Marie Geneviève Potel en 1762. Dix après avoir construit leur maison, ils la vendent , le 3 avril 1776, au serrurier Jean André Jost. Ainsi que la plupart des maisons d’artisans, elle avait au rez-de-chaussée une porte flanquée par deux petites arcades boutiquières, ainsi qu’en témoigne le dessin de l’élévation réalisée pour le plan relief de 1830.
La façade avant les travaux de restructuration du magasin « le Printemps », montrait trois étages anciens à quatre travées de baies, celles du premier étage ornées de mascarons. Elles ne sont plus visibles actuellement, mais devraient subsister derrière l’habillage moderne.
Quatre mascarons
représentant les Saisons sont toutes illustrées par des têtes féminines. Le Printemps, l’Été et l’Automne par des jeunes bourgeoises dont les chapeaux de paille sont ornés de fleurs, d’épis de blés et de raisins, l’Hiver par une femme dont le fichu noué sous le menton est orné de feuilles de lierre.